L’apertura del settore finanzaiario prosegue passo dopo passo in Cina. Il nuovo regolatore del settore bancario e assicurativo (CBIRC) ha dato il via libera domenica ad Allianz per costituire una filiale controllata al 100%. E’ la prima volta che un assicuratore straniero ottiene tale autorizzazione nel paese.

Frédéric SchaefferCorrespondant à Pékin
L’ouverture du secteur financier se poursuit pas à pas en Chine. Le nouveau régulateur des secteurs de la banque et de l’assurance (CBIRC) a donné, dimanche, son feu vert à Allianz pour constituer une filiale contrôlée à 100 %. C’est la première fois qu’un assureur étranger obtient une telle autorisation en Chine. Cette annonce marque une accélération par rapport au calendrier initial d’ouverture : il y a un an, les autorités chinoises avaient annoncé une levée du plafond des parts étrangères dans les sociétés d’assurances de 50 % à 51 % d’ici à trois ans, puis intégrale sous cinq ans. « C’est une étape importante qui va nous permettre d’étendre notre présence sur ce marché stratégique », s’est réjoui Oliver Bäte, PDG de l’assureur allemand, dans un communiqué.
Géant mondial comptant 140.000 employés dans 70 pays, Allianz est implanté en Chine depuis un siècle, mais y occupe une place modeste. L’assureur y emploie 2.000 salariés, principalement via une coentreprise avec le chinois Citic dans l’assurance-vie. Celle-ci a enregistré 426 millions de yuans (54 millions d’euros) de nouveaux contrats au cours des neuf premiers mois de 2018, soit 0,07 % du marché total et 2,4 % des acteurs étrangers, selon CBIRC.

Concurrence locale
Avec son futur holding, Allianz espère accélérer sur un marché qui « va continuer de donner le ton à la croissance mondiale de l’assurance, les primes devant augmenter de 14 % par an au cours de la prochaine décennie », indique l’assureur. Mais la bataille avec la concurrence chinoise sera rude. Comme dans l’automobile ou la banque, Pékin se résout à ouvrir son secteur de l’assurance dès lors que des acteurs locaux sont solidement installés, à l’instar de China Life ou de Ping An, premier assureur mondial, avec 400 millions de clients et une capitalisation boursière de 177 milliards d’euros.

Les 57 coentreprises d’assurances à capitaux étrangers détiennent environ 5 % des actifs du secteur de l’assurance. « Il y a un manque évident d’égalité de traitement entre les acteurs nationaux et étrangers, ce qui empêche une concurrence loyale et d’avoir des produits innovants », déplore la Chambre de commerce européenne en Chine dans son dernier Livre blanc. Le mois dernier, une autre entreprise allemande, BMW, avait obtenu l’autorisation de prendre le contrôle de sa coentreprise en Chine. Une première dans l’automobile.

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