Axa France lancerà un nuovo prodotto LTC. Verso migliroamento della competitività

Pour sa première année à la tête d’AXA France, Nicolas Moreau a fait face à une conjoncture pour le moins difficile. « Dans les périodes troublées, on se recentre sur l’essentiel », a-t-il souligné, hier, lors d’une rencontre avec la presse. L’essentiel, c’est-à-dire mettre en oeuvre le plan d’amélioration de la compétitivité incluant notamment une réorganisation par branches, mais aussi « rendre les produits plus robustes ».

Une stratégie payante, puisque, en assurance-vie, le recul de la collecte brute est limité à 5 % à fin septembre, contre une baisse de 11 % pour le marché. Dans le détail, la production a baissé de 10 % sur les produits en euros et progressé de 24 % sur les produits en unité de compte (UC). « Nous avons vendu beaucoup de conventions, c’est-à-dire des contrats mixtes, mêlant une part en UC et en euros », explique Nicolas Moreau. Malgré un contexte difficile, le directeur général d’AXA France maintient l’objectif de croissance de l’encours d’épargne de 110 milliards d’euros fixé pour 2015.

En dommages, l’assureur prévoit une nouvelle augmentation des tarifs au 1 er janvier 2012. « Mais nous avons accru nos tarifs un peu plus tôt que les autres et, cette année, la hausse devrait être un peu plus faible que la moyenne du marché », indique Nicolas Moreau.

1 milliard pour le Sud

S’agissant du coût des inondations qui ont touché début novembre le sud de la France, AXA France estime qu’il est actuellement sous-évalué. L’assureur chiffre les dommages à environ 1 milliard d’euros contre une première estimation de 550 à 800 millions d’euros de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) et de 600 à 800 millions selon la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).

Pour les mois à venir, la priorité va au développement commercial et à la poursuite de la modernisation des réseaux. Côté réseau, l’accent est maintenu sur la professionnalisation, mais des innovations technologiques doivent aussi permettre d’améliorer le service. Par exemple, le groupe est en train d’équiper son réseau de quelque 3.800 agents salariés avec des tablettes tactiles qui facilitent les simulations directement chez le client et donnent accès à une base de données plus riche et réactive.

Côté commercial, le groupe s’apprête à lancer, en janvier dans le réseau salarié et à la fin du premier semestre chez les agents généraux, une assurance-dépendance individuelle, à cotisation mensuelle. La limite de souscription pourrait être fixée légèrement au-dessus de la moyenne du marché, qui tourne autour de 70 ans à l’heure actuelle. Par ailleurs, des engagements seront pris formellement en mars 2012 en matière de services, au vu des conclusions de la mission mise en place sur le sujet un an plus tôt. Parmi les mesures déjà actées, un numéro unique doit être mis en place début 2012, pour faciliter l’accès aux services. Il viendra en complément du numéro de l’agent avec lequel le contrat a été conclu, qui reste le premier contact de l’assuré.