La preoccupazione sul futuro dei fondi in euro sta acquistando crescendo tra gli assicuratori. A fine settembre Generali France ha iniziato a dare il via libera, annunciando nelle nostre colonne che l’ingresso nei suoi fondi obbligazionari a capitale garantito sarà più restrittivo a partire dal 2020. Allianz ha seguito l’esempio rendendo più severe le condizioni di accesso a questi prodotti a partire dal 1° ottobre. Secondo “L’Agefi”, Aviva France ha preso la stessa decisione. Dal 16 settembre, l’accesso ai fondi in euro dell’assicuratore contrattuale Afer, la principale associazione francese di risparmio (755.000 membri), sarebbe soggetto a condizioni. L’assicuratore britannico richiederebbe un minimo del 30% di unit linked per i nuovi contratti superiori a 100.000 euro. Alla domanda, Aviva France non ha voluto commentare.

Raphaël Bloch @Bloch_R
La question de l’avenir des fonds euros prend de l’ampleur chez les assureurs. Generali France a ouvert le bal, fin septembre, en annonçant dans nos colonnes que l’entrée dans ses fonds obligataires à capital garanti serait plus contraignante à partir de 2020. Allianz lui a emboîté le pas en durcissant les conditions d’accès à ces produits dès le 1er octobre. Selon « L’Agefi », qui a pu consulter des courriels, Aviva France aurait pris la même décision. Celle-ci serait d’ailleurs déjà effective. Depuis le 16 septembre, l’accès aux fonds en euros de l’assureur des contrats de l’Afer, la principale association française d’épargnants (755.000 adhérents), se ferait sous condition.
L’assureur britannique demanderait un minimum de 30 % d’unités de compte pour les nouveaux contrats de plus de 100.000 euros. Interrogé, Aviva France n’a pas souhaité faire de commentaire. L’Afer avait récemment démenti aux « Echos » la mise en place d’un système de ce type. Moins coûteux en fonds propres La situation des assureurs est connue. En raison d’un environnement de taux très faibles, les fonds euros, par nature très investis en obligations d’Etat, sont devenus très pénalisants en fonds propres pour les assureurs. Avec un taux négatif aux alentours de –0,4 % pour un emprunt d’Etat français à 10 ans, il devient ainsi toujours plus difficile de sortir une rémunération attractive pour les épargnants. C’est la raison pour laquelle Generali
France, Allianz France et, désormais, Aviva ont pris des mesures. L’assureur français AG2R La Mondiale pourrait d’ailleurs suivre le mouvement. « Dans les conditions actuelles, il sera difficile de servir encore de 1,60 % à 1,80 % de rendement annuel sur les fonds en euros si nous ne changeons rien », a déclaré au « Journal du Dimanche » son directeur général, André Renaudin. Les assureurs ont une stratégie simple : pousser leurs clients à aller vers des fonds en unités de compte (UC), plutôt que sur les fonds euros. Les UC sont davantage investis en actions et sont censés être plus rémunérateurs. Ils n’offrent toutefois pas la même sécurité, n’étant pas garantis… Ce qui est beaucoup moins coûteux en fonds propres pour l’assureur. Sur les nouveaux flux, Generali France veut ainsi mettre une contrainte de 60 % d’investissements en UC. De son côté, Allianz France impose à ses clients qui veulent placer plus de 1 million d’euros d’investir 50 % de cette somme sur des supports en UC. Ce taux est porté à 90 % pour les versements de plus de… 10 millions d’euros.
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