Alors que les publicités en matière d’assurance-santé inondent les ondes actuellement, les assurés se trouvent face une situation plutôt surprenante. D’un côté, une jungle d’offres commerciales. De l’autre côté, une kyrielle de comparateurs pour s’y retrouver, formant eux-mêmes une autre jungle.

Pour mettre un peu d’ordre, l’UFC-Que Choisir a donc décidé de lancer… son propre comparateur. Mais «  entièrement indépendant  ». L’association de consommateurs souligne qu’elle ne touche aucune rémunération pour la mise en relation avec les clients, qu’elle n’entretient «  aucun lien financier ni capitalistique avec les acteurs du monde assurantiel  », et que ses revenus proviennent de ses lecteurs.

L’UFC-Que Choisir précise que son nouvel outil garantit une meilleure représentativité du marché, puisqu’il compare 72 complémentaires, alors que les autres concurrents se contentent au mieux d’une vingtaine d’organismes, estime l’association. Les grands assureurs, disposant d’un réseau physique de distribution, sont de fait en général absents de ces comparateurs, car ils n’ont pas besoin d’un outil supplémentaire pour vendre leurs produits.

Quatre profils types

Pour simplifier la comparaison, l’UFC-Que choisir a mis en place quatre profils types : un étudiant, un célibataire actif, un couple avec deux enfants, et un couple senior. Ensuite, il suffit de renseigner les besoins en soins dentaires et optiques. Deux catégories sont disponibles : modérés ou importants.

Le comparateur de l’association a toutefois l’ambition d’aller plus loin que le prix pour aider les consommateurs à choisir. Ainsi les niveaux de remboursement pour les cinq grands postes de dépenses (hospitalisation, médicaments, consultation, frais de lunettes et dentaires) sont indiqués clairement. Un dernier indicateur mesure la «  qualité globale de la couverture  ». Cette dernière évalue les remboursements par rapport au coût de la garantie.

 

Le comparateur est gratuit jusqu’au 31 décembre, ensuite l’accès sera réservé aux abonnées de l’UFC-Que Choisir.