Il gruppo francese punta sulla diversificazione dell’attività di riassicurazione, ereditata dall’acquisizione di XL Group nel 2018.
“La riassicurazione è un’attività molto importante per noi”, ha dichiarato Greg Hendrick, CEO della divisione AXA XL, a margine del Rendez-vous de septembre (RVS), mentre un anno fa, la stampa specializzata britannica ha persino menzionato la possibilità di rivendere il riassicuratore XL Re prima che l’offerta fosse presentata. “Ci fornisce una diversificazione, con una copertura per i rischi a cui non abbiamo accesso nel resto del gruppo, come il mercato immobiliare negli Stati Uniti, l’assicurazione delle colture o l’assicurazione del credito, e anche un nuovo approccio alla sottoscrizione che può essere molto utile”, spiega. Con la riassicurazione, AXA ha inoltre acquisito un’attività “che è stata molto redditizia per XL nel lungo periodo”, ad eccezione degli anni 2017 e 2018, che sono stati colpiti da una serie di gravi catastrofi naturali. Dopo l’annuncio dell’acquisizione, i mercati hanno approvato AXA, giudicando in particolare che il suo prezzo era troppo alto.

Laurent Thévenin (à Monaco) @laurentthevenin
En mettant la main sur son concurrent américain XL Group en 2018, AXA n’avait pas pour motivation première de revenir dans les métiers de la réassurance. En rachetant cette compagnie basée aux Bermudes pour plus de 15 milliards de dollars, il s’agissait avant tout pour AXA de devenir le numéro un mondial de l’assurance dommages des entreprises. Mais le groupe entend y pousser ses pions. « La réassurance est une activité très importante pour nous », affirme aux « Echos » Greg Hendrick, le directeur général de la division AXA XL, en marge des Rendez-vous de septembre (RVS), la grande messe annuelle du secteur qui se tient cette semaine à Monte-Carlo, alors que, il y a un an, la presse britannique spécialisée évoquait même l’hypothèse d’une revente du réassureur XL Re, avant le dépôt de l’offre. « Elle nous apporte notamment de la diversification, avec la couverture de risques auxquels nous n’avons pas accès dans le reste du groupe, comme le marché habitation aux Etats-Unis, l’assurance des récoltes ou encore l’assurance-crédit, et aussi une nouvelle approche en matière de souscription qui peut être très utile », détaille-t-il. Avec la réassurance, AXA a aussi mis la main sur une activité « qui a été très rentable pour XL sur la durée », à l’exception des années 2017 et 2018, plombées par une série de catastrophes naturelles majeures. Après l’annonce de l’acquisition, les marchés avaient sanctionné AXA, jugeant notamment son prix trop élevé.
Sur la base des chiffres 2018, la réassurance représente quelque 5 % du chiffre d’affaires du géant français de l’assurance. Avec environ 5 milliards de dollars de primes brutes émises l’an dernier, XL Group figurait dans le Top 15 du secteur, selon le classement de l’agence de notation AM Best, loin toutefois derrière les leaders mondiaux (Swiss Re, Munich Ré, Hannover Re et SCOR). « C’est la taille que nous voulons maintenir aujourd’hui. Notre objectif est d’arriver à être toujours perçu comme une alternative agile et flexible aux principaux réassureurs globaux, capable de répondre aux besoins de n’importe quel client », indique Greg Hendrick, sans afficher d’objectifs de croissance. Le passage dans le giron d’AXA aurait déjà ouvert de nouveaux horizons. « Nous tirons avantage de la puissance de sa marque, de son rayon d’action et de sa notation solide qui est un facteur très important pour les acheteurs de réassurance. AXA XL a des discussions avec des
compagnies d’assurances que XL ne pouvait pas avoir, en particulier en dehors de l’Amérique du Nord », fait valoir Greg Hendrick, qui était auparavant directeur des opérations chez XL Group et responsable de ses activités dommages. « Difficile de rester aux niveaux de prix actuels » AXA XL mise aussi sur des ventes croisées avec d’autres entités du groupe comme AXA Global Parametrics (assurances basées sur des indices de température, de pluviométrie, etc.) ou AXA Liability Managers (gestion de portefeuilles d’assurance dommages en run-off, ou liquidation). Alors qu’AXA XL va remettre en jeu environ la moitié de son portefeuille lors des renouvellements de contrats du 1er janvier 2020, Greg Hendrick table sur une nouvelle augmentation des tarifs de la réassurance. « Toute la question est de savoir de combien. C’est le sens des discussions que nous allons avoir ici client par client à Monte-Carlo. Il est en tout cas difficile de rester aux niveaux de prix actuels, d’autant que les tarifs de la rétrocession [la réassurance des réassureurs, NDLR] ont, eux, beaucoup plus augmenté », explique-t-il. Lors des renouvellements intervenus au premier semestre, AXA XL avait réussi à passer des majorations moyennes de 2,4 %, avec un mouvement de hausse plus marquée au deuxième trimestre (+4 %). A Monte-Carlo, Munich Ré et Hannover Re ont aussi fait passer le même message

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