Et de trois. Comme le confirme Groupama suite à une information de « L’Agefi », l’assureur mutualiste va ouvrir un nouveau plan de départs volontaires après ceux déjà annoncés pour son holding Groupama SA (171 postes concernés) et sa filiale GAN Assurances. Cette fois, c’est l’entité Groupama Supports et Services (G2S), un GIE en charge de la logistique et de l’informatique, qui est touchée. Ce nouveau plan de départs volontaires portera sur 180 postes au maximum, soit environ 10 % des effectifs de G2S qui comptait 1.710 salariés fin 2011. Sa mise en oeuvre est prévue à partir du deuxième trimestre 2013.

Pour se redonner de l’air après avoir frôlé le pire en 2011, Groupama est aujourd’hui engagé dans un vaste plan d’économies. Ce nouveau plan de départs volontaires s’inscrit dans la poursuite de la réduction des frais généraux.

Réorganisation chez Aviva

Un autre assureur va lui aussi supprimer des effectifs en France. Le groupe britannique Aviva a annoncé la semaine dernière l’ouverture un plan de sauvegarde de l’emploi concernant les 62 salariés d’Aviva Europe Services France (AESF), ainsi que l’a révélé « L’Agefi ». Cette structure, dédiée à des projets informatiques ou de ressources humaines, va disparaître dans le cadre de la nouvelle organisation d’Aviva. AESF est la société qui regroupe les salariés travaillant en France de la plate-forme européenne, qui avait été créée en 2010. Bien que rattachée au groupe, elle appartient à l’unité économique et sociale de la filiale française. C’est donc Aviva France qui est chargée de la mise en oeuvre de ce plan de sauvegarde de l’emploi, avec l’objectif affiché de privilégier au maximum les reclassements internes.

Cette annonce fait suite à la réorganisation en cours chez Aviva au Royaume-Uni, où quelque 800 postes pourraient être supprimés. Après la grande revue stratégique opérée cette année, l’assureur va aussi se séparer d’un grand nombre de ses filiales. Il a ainsi annoncé hier la vente de sa participation dans une coentreprise au Sri Lanka au groupe AIA pour 31 millions de livres (39 millions d’euros).

L. T.