La raccolta netta vita raggiunge 3 mld di euro in Francia a luglio, ossia 1 mld in più rispetto a giugno. I dati pubblicati mercoledì dalla Fédération française de l’assurance confermano il mese di luglio come favorevole alla raccolta vita. I premi sono saliti leggermente a 12,4 mld e le prestazioni sono state pari a 3,6 mld, ovvero 1,1 mld in meno di giugno.

C. Fa
La collecte nette de l’assurance-vie a atteint 3 milliards d’euros en juillet, soit 1 milliard de plus qu’en juin.
Le mois de juillet est réputé favorable à la collecte en assurance-vie. Les chiffres publiés mercredi par la Fédération française de l’assurance (FFA) confirment cette tendance : la collecte nette (cotisations moins prestations) a atteint 3 milliards d’euros le mois dernier,
soit 1 milliard de plus qu’en juin
. Cet effet saisonnier s’explique notamment par les primes reçues par les salariés qu’ils reversent ensuite sur leur contrat d’assurance-vie. Au-delà de cet effet saisonnier, il faut remonter à janvier 2016 pour retrouver un tel niveau.

Ces bons chiffres prolongent la dynamique entamée depuis janvier : sur les sept premiers mois de l’année, ce sont, en effet, près de 15,3 milliards d’euros qui ont été collectés par les sociétés d’assurances,
soit 10,5 milliards de plus qu’à la même période l’an dernier
.

Dans le détail, les cotisations encaissées en juillet se sont élevées à 12,4 milliards d’euros, un résultat légèrement supérieur à celui de juin (12,3 milliards d’euros). Dans le même temps, les prestations versées aux titulaires et aux bénéficiaires de contrats d’assurance-vie ont été plutôt faibles (9,3 milliards d’euros), soit 1,1 milliard de moins qu’en juin.
Les unités de compte ne décollent pas
Pour autant, ce n’est pas parce que les Français cotisent qu’ils accentuent leurs prises de risques. En juillet, les sommes versées en unités de compte(contrats placés sur des investissements plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs que ceux en euros) se sont ainsi élevées à 3,6 milliards d’euros, niveau à peu près équivalent à ceux observés depuis le début de l’année. Sur les sept premiers mois de l’année, ils ne représentent que 29 % des cotisations, soit à peine plus qu’en 2017 (28 %).
Les épargnants leur préfèrent encore majoritairement les fonds en euros, qui offrent une garantie du capital en échange d’une rémunération relativement faible. Cette recherche de sécurité reste forte depuis le début de l’année. « Les ménages français sont plutôt dans une phase de renforcement de leur épargne, observe Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne. Les incertitudes économiques et sociales les conduisent à privilégier le Livret A et l’assurance-vie, qui sont des valeurs refuges. Ce processus devrait se poursuivre dans les prochains mois. »

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