Di fronte all’invecchiamento strutturale della popolazione, la relazione Libault “Anziani e autonomia”, la cui vocazione è quella di orientare la politica verso gli anziani verso un reale sostegno alla non autosufficienza, raccomanda una profonda revisione dell’approccio all’assistenza agli anziani. Tuttavia, sembra difficile per il governo francese, che desidera introdurre in autunno una legge volta a garantire che la “solidarietà nazionale” finanzi la cura della dipendenza, trovare le risorse necessarie per questo finanziamento.

Hervé Raquin
Face au vieillissement structurel de la population, le rapport Libault « Grand âge et autonomie », dont la vocation est d’orienter la politique à l’égard des personnes âgées vers un véritable soutien à l’autonomie, préconise une refonte d’envergure de l’approche de la prise en charge du grand âge. Il semble toutefois difficile pour le gouvernement, qui souhaite présenter à l’automne une « grande loi » visant à faire financer par la « solidarité nationale » la prise en charge de la dépendance, de trouver les ressources nécessaires à ce financement.
La vie peut nous réserver plein de bonnes, mais également, parfois, de mauvaises surprises qui peuvent nous empêcher de mener à bien les projets qui nous tiennent à coeur. Personne n’est à l’abri d’un accident, qu’il soit domestique ou routier, ou d’un problème de santé tel que la maladie ou un AVC, qui pourrait remettre en cause notre autonomie, notre bien-être, celui de nos proches, voire carrément bouleverser nos vies. Dans certains cas, cela peut être pénalisant quelques jours, parfois quelques semaines, voire, dans des cas extrêmes, jusqu’à la fin de nos jours.
Mais une chose est sûre, nous vivons de plus en plus longtemps : et ça, ce n’est pas une surprise ! Cet allongement de la durée de vie humaine a deux impacts majeurs : nous allons être soumis, de plus en plus longtemps, aux aléas de la vie, mais aussi être tributaires de risques externes (changement climatique, évolution des marchés financiers…) que nous ne pouvons, les uns comme les autres, souvent pas maîtriser à titre individuel.
Le vieillissement de la population s’accompagne, par ailleurs, de l’émergence de nouvelles problématiques telles que la réduction d’autonomie aux âges élevés pour effectuer les actes de la vie quotidienne. Si l’espérance de vie augmente, l’espérance de vie en bonne santé, elle, a tendance à stagner. Après avoir gagné quatorze ans durant les soixante dernières années, l’espérance de vie à la naissance dépasse aujourd’hui 85 ans pour les femmes et frôle les 80 ans pour les hommes, alors que l’espérance de vie en bonne santé ne parvient pas à dépasser 65 ans ni pour un sexe ni pour l’autre.
En cas de perte d’autonomie, et ce quelle que soit la cause et quel que soit l’âge, il est important pour le bien-être de tous de bien distinguer le rôle des proches qui doivent se concentrer sur l’affectif (l’aidant est avant tout aimant) et celui des professionnels chargés d’assurer les actes techniques (toilette, déplacement, lever/coucher…). Dans le cas contraire, le proche aidant, rarement préparé à jouer ce rôle qu’il n’aura, la plupart du temps, pas choisi, va s’investir de manière soudaine ou progressivement, sans se fixer de limite, quitte à mettre en péril sa vie professionnelle, sa vie sociale, sa vie personnelle, voire sa propre santé.
Cet aidant doit très tôt prendre conscience du rôle qu’il va jouer et se poser les bonnes questions : dans quelles conditions est-il prêt à aider, à accompagner son proche ? Quelles limites est-il prêt à accepter ? Quelle est la juste distance entre l’aidé et l’aidant ? Il pourra ainsi définir les missions qui lui incomberont en se renseignant, s’informant, se faisant aider, s’organisant pour définir clairement son champ d’intervention et celui des professionnels de l’accompagnement. La complémentarité entre proches aidants et professionnels doit jouer à plein au bénéfice des personnes aidées, de la qualité de la relation aidant/aidé mais aussi des professionnels qui, s’appuyant sur les proches, pourront pleinement jouer leur rôle.
On peut tous être un jour victime d’un aléa de la vie, avoir besoin d’être accompagné ou être amené à accompagner un proche ; cela peut être un réel bouleversement. Pour garantir son autonomie, il est important d’anticiper, que ce soit sur le plan humain ou financier. Pour cela, l’assurance individuelle est et restera le meilleur moyen de se protéger et de préserver ses proches en s’adaptant à la situation et aux besoins de chacun.
Il faut agir dès aujourd’hui. C’est tout au long de sa vie et à tout âge qu’il faut veiller à conserver son autonomie. Les contrats de prévoyance s’adaptent à toutes les situations personnelles et à toutes les étapes de la vie. Mettons tout en oeuvre pour la vivre pleinement, le plus longtemps possible, et le plus sereinement possible !

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