Il settore assicurativo è diviso sulla scelta del prossimo presidente della Fédération française de l’assurance, la cui elezione avverrà il 18 giugno. Lo statuto prevede che i tre vice presidenti da diversi gruppi (società per azioni, mutue e bancassicuratori) formulino una proposta unanime. Tra le compagnie e le mutue non c’è unanimità sulla rielezione di Bernard Spitz per altri 3 anni. Spitz sarebbe invece sostenuto in blocco dalla bancassurance.

Laurent Thévenin
Le secteur se divise sur le choix du prochain président de la Fédération française de l’assurance, dont l’élection aura lieu le 18 juin.
C’est le sujet qui divise en ce moment le Landerneau de l’assurance. A une dizaine de jours de l’élection pour la présidence de la Fédération française de l’assurance (FFA), le secteur n’arrive toujours pas à se mettre d’accord sur le nom qui sera proposé au vote de l’assemblée générale du 18 juin. Les statuts de la FFA prévoient que les trois vice-présidents issus des différentes familles (sociétés anonymes, assureurs mutualistes et bancassureurs) formulent une proposition unanime en vue de l’AG.
Opposition de compagnies influentes
Mais les discussions buttent sur le nom de Bernard Spitz, l’actuel président de la FFA qui est candidat à sa propre succession. Dans les rangs des sociétés anonymes (AXA, Allianz…), plusieurs compagnies influentes ne veulent pas le voir rempiler pour un nouveau mandat de trois ans après plus de dix ans de services.
Selon plusieurs sources, le secteur mutualiste (Maif, Macif, Groupama, Matmut, etc.) serait divisé entre les tenants d’une nouvelle tête et les partisans d’une reconduction de Bernard Spitz. D’après nos informations, les bancassureurs, eux, font bloc et soutiennent le président sortant. « Il réunit notamment les qualités de neutralité et de notoriété nécessaires à un tel poste », fait valoir le dirigeant d’une filiale d’assurance d’un groupe bancaire.

« Un psychodrame »
« Il y a une situation de blocage sévère », constate un assureur, qui se dit « très sceptique pour l’instant sur les chances d’une sortie par le haut ». « On fabrique un psychodrame pour des histoires de personnes… » déplore un autre. Entré très tôt en campagne, Bernard Spitz, qui a adressé récemment son programme aux membres de la FFA, est pour l’heure le seul candidat officiellement déclaré. Mais ces dernières semaines, après un processus de chasse de têtes mené par un cabinet, le nom de Florence Lustman, directrice financière et des affaires publiques de La Banque Postale , est apparu dans la course. « Ce serait une solution plutôt consensuelle », affirme un baron du secteur. Florence Lustman a notamment été la secrétaire générale de la Commission de contrôle des assurances (devenue depuis l’ACPR) dans les années 2000.
« Mais nous ne sommes pas à l’abri d’un rebondissement de dernière minute », imagine un dirigeant. Le candidat qui sera proposé à l’assemblée générale devra recueillir les deux tiers des votes. En tout, ce sont les 266 sociétés adhérentes à la FFA (représentant 1.069 voix) qui seront invitées à s’exprimer.

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