LAURENT THÉVENIN
ALLIANZ WORLDWIDE PARTNERS A VU SON RÉSULTAT OPÉRATIONNEL BONDIR DE 55,7 % EN 2016. IL AFFIRME AVOIR RENFORCÉ SES POSITIONS DE LEADER MONDIAL.
C’est une division d’Allianz qui se développe à grande vitesse. Allianz Worldwide Partners, l’entité qui regroupe toutes ses activités B to B to C – c’est-à-dire via de grands partenaires – dans l’assistance, l’assurance-voyage, la santé à l’international ou l’assurance automobile, a publié, jeudi, un chiffre d’affaires 2016 en hausse de 8,5 %, à 7,9 milliards d’euros. Son résultat opérationnel a, lui, progressé de 55,7 %, à 417 millions d’euros. Ce qui permet à cette filiale du géant allemand de l’assurance « d’être en bonne position » pour atteindre ses objectifs fixés pour 2020, à savoir un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et un résultat opérationnel de 500 millions d’euros..

De fortes opportunités
En 2016, celle-ci a pu compter sur une croissance de toutes ses activités, et tout particulièrement de l’assistance et l’assurance-voyage (+10 %). L’automobile (+8,6 %) a aussi « été pour la première fois profitable au niveau consolidé », souligne Rémi Grenier, le président d’Allianz Worldwide Partners. En comparaison, l’année aura été moins porteuse pour la santé internationale (+3,9 %). « Nous avons en particulier été touchés par la baisse des prix du pétrole, qui a entraîné une diminution du nombre d’expatriés dans ce secteur », explique Rémi Grenier. Cette activité reste néanmoins, selon lui, toujours promise à un bel essor. « Il y a une vraie demande », constate-t-il, alors qu’Allianz Worldwide Partners est déjà l’un des deux grands acteurs du secteur, avec son concurrent britannique Bupa Global.

Le groupe voit également de fortes opportunités de croissance du côté de l’assistance, dont il est le leader mondial. « Les pays émergents, comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, sont très porteurs pour l’assistance automobile. Je crois par ailleurs beaucoup à la nécessité de développer davantage l’assistance à domicile », indique Rémi Grenier.

Interrogé sur son éventuel intérêt pour des acquisitions, Allianz Worldwide Partners se dit « attentif » aux opportunités. « Mais il y a peu de cibles, et quand il y a des sociétés disponibles sur le marché, elles le sont à des prix qui ne sont pas compatibles avec la logique du groupe Allianz », explique Rémi Grenier.
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