Malakoff Médéric veut passer la vitesse supérieure en matière de gestion des risques santé et prévoyance. Le groupe de protection sociale annonce ce mardi le lancement d’une démarche intégrant des services aux garanties d’assurance santé et prévoyance « pour conjuguer performance de l’entreprise et bien-être des salariés ».

L’objectif affiché est d’aider les entreprises à faire baisser l’absentéisme, à mieux optimiser leur budget de protection sociale et à améliorer la santé de leurs salariés. «  Nous avions un métier avec une valeur économique insuffisante, car il se limitait à rembourser automatiquement des dépenses de santé et de prévoyance. Nous avons donc changé de business model et cherché à agir sur les causes des risques. C’est ce que nous avons commencé à faire avec notre réseau de soins Kalivia. Un autre axe de cette stratégie consiste à renforcer la prévention et le dépistage en entreprise et le coaching personnel », explique Guillaume Sarkozy, délégué général de Malakoff Médéric.

Concrètement, le groupe va proposer quatre grands programmes à l’ensemble de ses entreprises clientes – « et pas seulement aux grandes ». A chaque fois, elles se verront proposer un plan d’action après une phase de diagnostic et d’analyse (programme d’aide au retour à l’emploi pour les salariés absents, actions de prévention, formation aux risques professionnels, accompagnement des aidants familiaux, service d’analyse et de conseil sur les devis, entre autres). Les garanties et les services proposés seront personnalisés selon la taille de l’entreprise, son secteur d’activité, le profil de ses salariés et sa localisation, indique Malakoff Médéric.

« Ces programmes sont évidemment basés sur le strict respect du volontariat des salariés », insiste Guillaume Sarkozy. Et les salariés qui le souhaitent pourront donner – sur un site sécurisé hébergé par un tiers de confiance – des informations sur leur mode de vie. Malakoff Médéric indique consacrer un budget important à ces programmes. «  Pour l’instant, nous les finançons sur nos fonds propres. J’ai obtenu l’autorisation de mon conseil d’administration d’engager plusieurs dizaines de millions d’euros sur les trois prochaines années », détaille Guillaume Sarkozy.

Un premier bilan est prévu dans trois ans : « Cela laisse le temps de construire un bon historique qui confirme le principe vertueux de notre démarche, avec un bénéfice pour l’entreprise, les salariés et l’assureur ». Ce dernier espère évidemment une amélioration de ses résultats techniques.