Après avoir donné des sueurs froides aux assureurs, le projet d’alourdissement de la fiscalité des contrats d’assurance- vie a été abandonné. Le gouvernment a-t-il craint de déstabiliser les 1.300 milliards d’euros d’épargne longue investis sur ce placement ? Sans doute. Mais pour les assureurs, le mérite de cette réforme mort-née revient surtout à Bernard Spitz, le président de la Fédération française des sociétés d’assurances et à son lobbying efficace. Il se murmure que ce succès n’est pas étranger à sa désignation le 3 juin dernier par la profession comme unique candidat pour le prochain mandat de trois ans à la présidence de la FFSA, alors qu’il y a un an son action était très controversée. S. So.