L’Amministratore Delegato di Generali Investments fornisce un aggiornamento sull’andamento della piattaforma di asset manager, controllata dall’assicuratore italiano Generali.
Dallo scorso ottobre è in atto la riorganizzazione. Da un lato, Generali Insurance Asset Management, dedicata alla gestione del patrimonio delle compagnie assicurative del gruppo. Generali Investments Partners, invece, vuole diventare il motore della crescita del gruppo nella gestione attiva “senza vincoli” (senza riferimento agli indici di mercato) e nel patrimonio reale. A poco più di un anno dalla creazione della prima boutique legata a Generali Investments Partners, il gruppo ha ormai otto affiliate e non si fermerà qui, dice Carlo Trabattoni, Amministratore Delegato di Generali Investment Partners.

Bastien Bouchaud
Le directeur général de Generali Investments réalise un point d’étape sur les progrès de la plate-forme du gestionnaire d’actifs, filiale de l’assureur italien Generali.
Generali poursuit sa croissance à marche forcée dans la gestion d’actifs. Depuis octobre dernier, la réorganisation est actée. D’un côté, Generali Insurance Asset Management, dédiée à la gestion des actifs des sociétés d’assurances du groupe. De l’autre, Generali Investments Partners, destiné à devenir le moteur de la croissance du groupe dans la gestion active « non contrainte » (sans référence aux indices de marché) et les actifs réels. Un peu plus d’un an après la création de la première boutique liée à Generali Investments Partners, le groupe compte désormais huit affiliés, dont quatre créations, et ne va pas s’arrêter là, assure aux « Echos » Carlo Trabattoni, le directeur général de Generali Investment Partners.
Maintien des équipes
« Nous cherchons encore à nous renforcer sur les actifs réels et les stratégies alternatives, ainsi qu’à développer nos compétences en Asie sur les actions et les produits de taux », explique-t-il. Generali, qui prévoit d’investir entre 3 et 4 milliards d’euros pour sa croissance organique ou externe sur la période 2019-2021, compte déjà de belles prises à son tableau de chasse. Outre KD Skladi (750 millions d’euros d’encours) et Union Investments (3,3 milliards), acquis pour bénéficier de leur expertise en Europe centrale et orientale, l’assureur italien s’est offert en décembre CM Investment Solutions Limited, un spécialiste londonien des stratégies alternatives avec 11 milliards de dollars d’encours. En France, Generali a récemment pris 59 % du capital du spécialiste de l’investissement responsable français Sycomore (7 milliards d’euros gérés au 31 mars).

Pour ses acquisitions, Generali suit un schéma clair : prise de participation majoritaire et maintien de l’équipe de gestion et de son autonomie. L’assureur prend toutefois la main sur la gestion du risque et la conformité. « Nous voulons aller chercher les compétences là où elles sont », souligne Carlo Trabattoni, qui précise être à la recherche d’« expertises de niche concrètes et solides ». Et les opportunités sont nombreuses. « Il y a beaucoup de demandes pour un partenaire stratégique capable d’offrir présence physique et capital de long terme », assure-t-il. « L’important pour Generali, c’est d’agréger des compétences, de construire un véritable moteur pour la croissance future. »
L’assureur italien s’appuie également sur des noms reconnus pour ses créations de boutiques. Peter Kraus, ancien PDG d’AllianceBernstein et codirigeant de Goldman Sachs Investment Management, est aux manettes d’Aperture aux Etats-Unis. Alors qu’en Italie, où Generali a récemment annoncé la création de ThreeSixty Investment, c’est l’ancien patron de Pioneer, Giordano Lombardo, qui mène la barque.
Generali promet à ses affiliés de les appuyer à l’international avec une équipe dédiée en Europe continentale. L’appui des compagnies d’assurances du groupe est significatif, avec 80 milliards d’euros gérés en unités de compte pouvant être fléchés vers les produits de ses boutiques. L’assureur est également prêt à mettre la main à la poche pour aider ses jeunes pousses à démarrer.

Privilégier les expertises de niche
Generali a déjà investi 1,5 milliard de dollars dans les fonds Aperture et prévoit d’investir 1 milliard d’euros chez ThreeSixty Investment. Axis Retail Partners, spécialisé dans l’immobilier de commerce, et Generali Global Infrastructure – dette d’infrastructure – ont, quant à eux, bénéficié respectivement de 500 millions et 1 milliard d’euros de capital d’amorçage.
En privilégiant les expertises de niche, Generali peut, de son côté, espérer générer des marges plus importantes sur ses encours. « L’objectif est de devenir l’une des cinq plates-formes multiboutiques qui dégage le plus de revenus dans le monde. La taille des encours n’est pas gage de rentabilité. Tout dépend de la qualité de la gestion », souligne Carlo Trabattoni, qui exclut, dans la foulée, de se développer dans les ETF.
En novembre dernier, le groupe s’était fixé un objectif de croissance de 15 % à 20 % par an pour les résultats de la gestion d’actifs, GIAM compris. Le but fixé : atteindre 400 millions d’euros de profits fin 2021, contre 187 millions en 2017. Pour GIP, « nous sommes plutôt en avance » sur l’objectif de devenir l’une des cinq premières plates-formes multiboutiques, note-t-il.

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